Susan's Place Transgender Resources

International => French => Topic started by: Mlle.Lautys on September 09, 2015, 04:56:55 AM

Title: Changer de sexe deviendra plus simple dès le mois prochain au Québec
Post by: Mlle.Lautys on September 09, 2015, 04:56:55 AM
ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/09/05/001-changement-sexe-transgenre-lgbt-justice-vallee.shtml

Dès le 1er octobre, les personnes transgenres n'auront plus besoin de passer par une chirurgie pour changer de sexe sur leurs documents officiels. La loi, adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale, entrera finalement en vigueur cet automne.

« Ça ne touche pas énormément de gens, a reconnu la ministre de la Justice Stéphanie Vallée, samedi matin, lors d'une entrevue téléphonique. Par contre, ceux et celles qui sont visés [...] vivent un drame humain auquel on ne peut pas rester insensible. »

Dorénavant, pour changer de sexe, un adulte n'aura qu'à faire une déclaration sous serment appuyée par une personne qu'elle connaît au moins depuis un an qui reconnaît le sérieux de la démarche.

« C'est un pas de plus pour atteindre une réelle égalité entre tous. »
— Stéphanie Vallée, ministre de la Justice
La question a été débattue à maintes reprises devant les tribunaux, qui ont statué que d'obliger la chirurgie de réassignation sexuelle était trop lourd de conséquences et que cette obligation portait une trop grande atteinte à l'intégrité physique des personnes désireuses de changer de sexe.

Un simple changement sur un permis de conduire ou un passeport peut sembler banal, mais la ministre Vallée insiste : lorsque les documents officiels correspondent au sexe auquel la personne s'identifie, « la personne n'est pas obligée d'expliquer tout son cheminement et de faire l'objet de toutes sortes de commentaires qui ne sont pas toujours édifiants ».

Mme Vallée ajoute que la transition est extrêmement difficile pour la plupart des personnes transgenres. « Près de 70 % des personnes trans [sic] ont déjà eu des pensées suicidaires et plusieurs ont déjà commis une tentative de suicide parce qu'elles faisaient l'objet d'exclusion et de discrimination », explique-t-elle.

L'annonce de la ministre de la Justice arrive au même moment où la ville de Québec célèbre la fierté avec la Fête arc-en-ciel, qui bat son plein jusqu'à dimanche sur la rue Saint-Jean.
Title: Re: Changer de sexe deviendra plus simple dès le mois prochain au Québec
Post by: Sharon Anne McC on September 09, 2015, 06:16:27 AM
*

It is good to know that other nations are withdrawing the obligation of surgery, especially onerous upon M-F, in order for a citizen to attain status in one's identified gender.

For quite a time, a F-M could simply declare their status with little medical supervision, treatment, or surgery (though 'up top' is common) and receive all the benefits and legalities.  Meanwhile the M-F was obligated to endure a 'gatekeeper' system and then go through all forms of surgeries including GCS / SRS before receiving official imprimatur.  Sometimes that 'gatekeeper' system unfairly denied advancement to a client who otherwise qualified.

Not all M-F can afford all the required operations:

     - there is little insurance coverage for procedures and surgeries,

     - surgeons accept only cash-in-advance,

     - surgery locations are distant from home and require travel and temporary stay,

     - M-F are put through the wringer with required psychiatric evaluations and delays not imposed upon F-M.

The F-M can all but walk into a clinic and receive oophorectomy, hysterectomy, mastectomy on demand while this 'gatekeeper' system imposes M-F to undergo endless delays and evaluations for something simple and routine as their orchiectomy.

Even if all costs were covered by some form of a universal coverage and all surgeries were first-class, there will be some candidates who chose few surgical options.  Some may not want certain surgeries; some may not medically qualify for certain surgeries.

Certainly when the legal system is prohibited from imposing forced surgical procedures on convicted criminals, how can that same medical and legal community then demand similar, or more drastic, procedures upon the law-abiding citizen?

I find it fair and reasonable that one can at least meet the obligation to appear before a court and make a declaration with support documentation from a medical professional - e.g., endocrinologist, gender therapist, psychiatrist - who has managed one's case for a specified duration to assert confirmation of the validity of the transsexual's claim.  Such obligation meets the needs of the true transsexual while it weeds out frivolous opportunists who may attempt to present without evidence in order to commit fraud or misrepresentation.

Merci.

*